Ce weekend, en Suisse, avaient lieu les célèbres 20km de Lausanne. Bon ok, le mot « célèbre » est un peu fort, ce n’est quand même pas le marathon de New York ! Mais cette course à pieds est très populaire dans la région et les participants se comptent par milliers. Comme vous le savez peut-être déjà, je n’aime pas la course, mes genoux et mon dos non plus d’ailleurs. Je n’avais donc logiquement pas prévu d’y mettre les pieds (jeu de mot subtile 😉). Pourtant je me suis retrouvé dimanche à 12h30 sur la ligne de départ, un peu perdu et anxieux, à devoir enchaîner les kilomètres sous un soleil magnifique. Le pire dans l’histoire ? J’ai aimé ça !!!

La motivation extrinsèque peut faire des miracles

Revenons sur ma relation avec cette fameuse course, car ce n’est pas la première fois que je m’y frotte. En fait, lorsque j’étais petit et gros, j’avais décidé (ou on m’avait poussé, je ne sais plus vraiment) de courir la version junior de 4km de long. Ça peut sembler trop simple, pourtant à l’époque je n’étais pas sportif et en surpoids, la course était donc mon ennemi juré. Mais mon père m’avait coaché et je m’étais entrainé dur. Au final j’avais fait la course, ça n’avait pas été une partie de plaisir, j’en avais bavé, mais j’avais enchaîné les 4km sans marcher et j’avais battu plusieurs de mes amis censés être plus rapides. Forcément j’étais super fier, mais ça avait été une p*tain d’épreuve ! Mais alors pourquoi recommencer ce supplice presque 30 ans plus tard sur une plus longue distance et sans entrainement orienté course ???

En fait tout a commencé le vendredi après-midi. J’enchainais les séances en comptant les heures avant le weekend quand mon téléphone vibra. Je venais de recevoir un message de ma femme m’expliquant que ses collègues participaient à la course, qu’ils l’avaient convaincue de s’inscrire également et que si j’étais motivé, ils pouvaient m’ajouter à la liste. Mmmmmmmmh le message était assez neutre mais ça ressemblait quand même beaucoup à de l’incitation ! Et devinez quoi, j’ai répondu ok (vous vous en doutiez sinon je n’aurais pas écrit cet article). Alors pourquoi avoir fait ce choix ? Pour trois raisons principales :

  1. Soutenir ma femme : elle s’entraîne au jogging depuis quelques temps mais ne pensait pas pouvoir faire cette course. Un soutien psychologique et un peu de solidarité ne seraient donc pas de trop pour l’aider à aller au bout.
  2. Le défi : prendre ma revanche sur cette fichue course ! Ma forme physique n’a plus rien à voir avec celle que j’avais étant jeune, mon endurance également. Alors même sans avoir beaucoup couru ces derniers temps, c’était une occasion à ne pas rater pour tester mes progrès.
  3. Le groupe : Savoir qu’on ne sera pas seul sur la ligne de départ et d’arrivée est vraiment motivant. Pouvoir discuter, échanger ses impressions et ses émotions avec d’autres personnes est nettement plus sympa que d’y aller seul en mode warrior. Je connais bien les collègues de ma femme, me retrouver à cette course avec eux était la touche finale pour me décider.

Pour résumer on est dans un cas typique de motivation extrinsèque : je n’aime pas la course à pieds en soit. Mais les facteurs externes m’ont décidé à me lancer dans cette aventure et à accepter les contraintes.

Comment courir peut devenir un plaisir ?

Et au final, comment s’est passé la course ? Eh bien je dois reconnaître que c’était une bonne surprise ! Le temps était idéal : beau mais pas trop chaud. L’organisation et l’ambiance étaient au top : des spectateurs sont présents tout le long de la course et encouragent les coureurs. Des DJs s’occupent de faire passer des musiques entrainantes et pour couronner le tout le cadre est vraiment idyllique.

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Alors ça n’a de nouveau pas été une partie de plaisir, ça a même été franchement dur par moments et notre temps n’a rien d’exceptionnel. Mais nous sommes arrivés au bout sans marcher une seule fois. L’objectif est donc atteint !!! Aujourd’hui les courbatures apparaissent progressivement et j’ai un peu mal au genou gauche, à la hanche et au dos. Mais malgré tout je dois reconnaître que je garde un super souvenir de ce défi réussi. Est-ce que maintenant j’aime la course : oh que non ! Est-ce que je participerai à nouveau l’année prochaine : clairement… mais avec un peu plus d’entrainement cette fois ! Je dois reconnaître que je suis une fois de plus impressionné par la puissance de la motivation extrinsèque. Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, lisez l’Entrainement 3D : il vous expliquera les subtilités entre motivation intrinsèque et extrinsèque et vous apprendra à les maîtriser pour atteindre vos objectifs.

A bientôt et bravo à celles et ceux qui ont couru ce weekend !

Lionel

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2 commentaires sur « Je n’aime pas courir pourtant j’ai aimé courir les 20km de Lausanne, mais pourquoi ? »

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